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À l’issue d’un procès, la protection du patrimoine, dans l’entre droits

Publié le , par Vincent Noce
Pour avoir vendu des stèles gravées, pillées de la nécropole de Saqqara, Didier Wormser, de la galerie de l’Étoile d’Ishtar, a été condamné le 18 octobre à trois ans de prison avec sursis. Il ne pouvait y avoir de moment plus inopportun pour lui. Au beau milieu du scandale des acquisitions du Louvre Abu Dhabi, le vice-procureur,...
  À l’issue d’un procès, la protection du patrimoine, dans l’entre droits
 
Pour avoir vendu des stèles gravées, pillées de la nécropole de Saqqara, Didier Wormser, de la galerie de l’Étoile d’Ishtar, a été condamné le 18 octobre à trois ans de prison avec sursis. Il ne pouvait y avoir de moment plus inopportun pour lui. Au beau milieu du scandale des acquisitions du Louvre Abu Dhabi, le vice-procureur, François Antona, avait appelé la cour à «faire un exemple». À l’inverse, pour la défense, M e Anne-Sophie Nardon avait demandé de tenir compte du contexte lors des faits, avant les récentes évolutions du droit et des mentalités. Pour une fois, des présomptions viennent soutenir la réalité et la…
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