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À Gand, Van Eyck, l’œil absolu

Publié le , par Christophe Averty

Par leur nombre et leur qualité, les œuvres de Van Eyck et de ses émules, réunies à Gand, composent une magistrale leçon de peinture célébrant la virtuosité et l’érudition du maître flamand.

Jan Van Eyck, Saint François recevant les stigmates, 1440, huile sur vélin sur panneau,... À Gand, Van Eyck, l’œil absolu
Jan Van Eyck, Saint François recevant les stigmates, 1440, huile sur vélin sur panneau, 12,7 14,6 cm, détail.
Courtesy of the Philadelphia Museum of Art
Tout semble si naturel  ! De la transparence des carnations aux reflets translucides du cristal, de l’éclat des pierres précieuses à la flamboyance des brocards, Jan Van  Eyck (vers 1390-1441) semble saisir le réel avec une rare virtuosité. Modelé, découpé par la douceur du jour, irradié par une blanche lumière du Nord, nul visage, nul détail n’y échappe. Mais, au Quattrocento, cette approche inédite, réaliste et minutieuse, démarque soudain la peinture flamande, profane comme religieuse, de l’Italie pré-Renaissance. Venus nous raconter…
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