La villa du Temps retrouvé recrée l’atmosphère d’une maison bourgeoise à l’époque de Marcel Proust. Une immersion convaincante, grâce à des prêts consentis par le Mobilier national et de grands musées français.
Connaissez-vous d’autres institutions muséales où l’on peut admirer des tableaux de Claude Monet , d’ Eugène Boudin ou d’ Henri Fantin-Latour , assis sur un fauteuil Napoléon III provenant du Mobilier national, et où il est autorisé de jouer du piano sur un instrument de la Belle Époque ? « Ici, les visiteurs doivent se sentir chez eux », affirme avec enthousiasme Tristan Duval, le maire de Cabourg, qui s’est beaucoup investi dans la concrétisation de ce projet initié en 2016. L’idée de la villa du Temps retrouvé est née d’un constat. L’histoire de Cabourg est indissociable de Marcel Proust (1871-1922) qui, entre 1907 et 1914, passa tous ses étés au Grand Hôtel, dans la mythique chambre 414. L’écrivain, qui trouva ici l’inspiration d’ À l’ombre des jeunes filles en fleurs , second volume d’ À la recherche du temps perdu , a depuis donné son nom à une place, et à la promenade qui longe la plage, mais aucun lieu patrimonial ne gardait le souvenir de sa présence. « Il n’était pas question de vouloir créer un musée au sens traditionnel du terme, car nous n’avions pas de collection, et aucun objet lui ayant appartenu, explique Emmanuelle Le Bail, adjointe…
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