Maxime Maufra montait sur la première marche du podium grâce un paysage breton disputé jusqu’à 40 870 €. Son sujet marin, parfaitement restitué par l’auteur ? La Marée montante, côte de Quiberon, qui a été brossée sur une toile signée (60 x 81 cm) et est passée par la galerie Durand-Ruel à Paris. Direction le centre et l’est de la France ensuite, avec deux œuvres emblématiques du travail poursuivi par Armand Guillaumin dans ses lieux favoris… La première montre un Paysage de neige à Crozant (60 x 72 cm), et a été adjugée 37 210 € ; la seconde toile, fixant Les Bords de l’Ain à Thouarette (60 x 73 cm), s’établissait à 31 720 € et, comme la précédente, avait eu jadis les honneurs de la célèbre collection du couple Chapelier-Clergue. Chroniqueur du Paris mondain de la fin du XIXe siècle, de ses soirées et de ses plaisirs, Jean-Louis Forain était aussi présent à travers deux œuvres. Une première composition intitulée Chambré (41 x 63 cm), aux figures caractéristiques, récoltait 29 890 €. On passait ensuite dans les coulisses de l’Opéra, avec sa Danseuse au foulard rouge – une huile sur panneau signée (35 x 26 cm) –, évoluant gracieusement pour 11 102 €. Quant aux plus modernes, ils étaient emmenés par une aquarelle et encre narrant un Bal du 14 Juillet à Vence (48 x 65 cm), exécutée en 1920 par Raoul Dufy. Ayant pour provenance la collection parisienne de Félix Fénéon, puis passée par la galerie Robert Schmidt dans la même ville, cette scène fort enlevée est partie à 24 400 €. Pour la même somme, on pouvait hésiter avec une composition à l’ambiance bien différente : un Bouquet de fleurs vaporeux dû au pinceau de Lé Phô ; la brassée était issue des Wally Findlay Galleries de New York et fixée sur toile (35,5 x 24,5 cm).