Un nouveau bâtiment de 4 500 m2 accompagne le déploiement des missions d’un des plus respectés centres d’art contemporain de France avec, en toile de fond, la promotion de l’œuvre d’Olivier Debré. Un lieu destiné à devenir emblématique.
Le quatrième projet de transformation du Centre de création contemporaine (CCC) de Tours est le bon. Plus de dix ans auront été nécessaires pour le mettre en œuvre, avec pour objectif de hisser la structure à un niveau national et européen. Sa légitimité, le centre d’art tourangeau l’a acquise progressivement depuis sa création, en 1985 ; n’est-il pas le défricheur de la scène artistique émergente, l’organisateur, aussi, d’expositions monographiques remarquées, telles celles de Panamarenko, Per Kirkeby, Kader Attia et Daniel Buren ? Inauguré en mars dernier par le président François Hollande et la reine de Norvège, le nouveau centre peut se lire comme l’aboutissement d’une politique municipale et le pari réussi de l’agglomération de Tours, misant sur le tourisme culturel. Mais c’est aussi une histoire d’amitié. Le fondateur de l’institution, Alain Julien-Laferrière, qui en est toujours le directeur, était l’ami du peintre Olivier Debré (1920-1999), principal représentant en France d’une abstraction lyrique d’essence impressionniste. Originaire de Touraine par sa mère, l’artiste a réalisé une grande partie de son œuvre à Vernou-sur-Brenne, et plus précisément sur les bords…
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