Ce couple de galeristes est installé depuis 2018 en bord de Seine, dans la maison Levanneur à Chatou, où il fait dialoguer de jeunes talents et des artistes confirmés, mais peu visibles à Paris.
Ce qui a déclenché votre vocation ?
À vrai dire, d’abord la curiosité, l’envie d’approcher l’histoire de l’art au plus près… Puis l’attrait de l’aventure entrepreneuriale sur un marché aux règles exclusives, car chaque pièce est unique : je suis issu de l’industrie, et cela me fascine encore.
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Galeriste depuis trente ans !
Votre dernier coup de cœur ?
Les sculptures de Pierre Tual, qui nous a fait l’honneur de rejoindre la galerie le mois dernier.
L’artiste ou l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
ne œuvre monumentale de Pierre Tual !
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
Il y a du spirituel dans l’art.
Vos projets ou prochains temps forts ?
Ancrés sur l’île des Impressionnistes, nous nous sommes donné pour mission la transmission de l’histoire de l’art. Pour cela, nous recevons les scolaires et proposons des médiations les week-ends. Nous présentons aussi jusqu’au 5 mars l’exposition «D’une génération l’autre, mutation de l’abstraction», où sont invités trente-six artistes de la scène française ayant marqué, par leurs recherches, ces cinquante dernières années.