Dans La Juive de Shanghaï, son dernier livre paru aux éditions XO, le célèbre écrivain retrace l’histoire de juifs polonais réfugiés en Chine pendant la Seconde Guerre mondiale
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Parmi toutes les expressions artistiques, je préfère la peinture. L’œuvre qui m'a frappé alors que j’avais 14 ans et arrivais de Pologne est La Bataille de San Romano d’Uccello, au Louvre. Dans ce tableau, par leur mise en lumière et leur traitement, il semble y avoir plus de lances que de cavaliers. Le mouvement et la couleur priment sur la transcription de la réalité.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
J’aime Christian Boltanski. Il a su en formant une montagne avec de vieux vêtements, par ces habits vidés de leurs corps, suggérer l’horreur des camps de concentration. Par ailleurs, l’architecture comme la danse me fascinent car ces disciplines sont à mon sens les plus avant-gardistes. Je pense par exemple au Louvre Abu Dhabi de Jean Nouvel.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Les Bateaux de Nicolas de Staël.
L’artiste qui vous touche ?
Mark Rothko. En particulier la Chapelle de Houston, magistrale.
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts Paris & la Biennale ?
Toutes ces foires se ressemblent. De temps en temps, on y découvre une pépite.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Je n’ai pas l’âme d’un collectionneur. Un ou deux tableaux ou une sculpture me suffisent. Je ne suis pas fait pour vivre dans un musée.