L’ancienne galeriste publie chez Flammarion Les Marchands de Paris, son premier roman, dont l’intrigue se déploie dans le milieu de l’art, et qu’elle signera galerie Hervé Peron le 16 mars, à l’occasion du Quartier Art Drouot.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Peinture. J’aime la voir, la comprendre, la posséder, et l’écrire.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
L’exposition « Les Choses », au musée du Louvre, sur l’histoire de la nature morte. Quoi de mieux pour communiquer avec nos ancêtres qu’une botte d’asperges intacte depuis 1880 ? Des « vies immobiles », figées pour arriver jusqu’à nous.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Une illustration originale du calendrier magique de Manuel Orazi, objet bizarre peuplé de puissantes femmes, érotiques et démoniaques !
L’artiste qui vous touche ?
George Sand et ses dendrites, de petits paysages délicats et étranges nés du hasard des pliures de sa feuille préalablement couverte d’aquarelle.
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts Paris & La Biennale ?
Fine Arts, mais surtout, le Salon du dessin, qui est un rassemblement unique au monde et d’une grande sensibilité.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Le plaisir de la recherche : être le « flâneur visuel » de Walter Benjamin.