Chez les Bissonnet, on mature la viande depuis le second Empire et l’on fournit l’Élysée depuis De Gaulle. On cultive aussi un certain art de vivre, comme en témoigne Jean-Baptiste, à la tête des Boucheries Nivernaises.
Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Principalement peinture, grâce aux tableaux que j’ai découverts dans l’environnement de mon grand-père. L’art de Rosa Bonheur et celui de Fragonard font partie intégrante de ma culture depuis l’enfance.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
Les tours Duo de Jean Nouvel, dans le 13e arrondissement parisien, par leur design innovant, leur élégance et leur style. Elles sont devenues l’emblème du quartier et l’une d’elles abrite un merveilleux restaurant, appelé «TOO», qui offre une vue panoramique sur tout Paris.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Une toile de Robert Combas pour son style unique, qui s’inspire de la culture populaire, et son utilisation audacieuse des couleurs. Ses œuvres sont accessibles et joyeuses, mais elles peuvent également être provocantes et transgressives.
L’artiste qui vous touche ?
Sans aucun doute Mick Jagger. Sa musique a inspiré toute ma famille et me motive au quotidien. Je suis fasciné par sa personnalité rebelle et son énergie sur scène. Aux Boucheries Nivernaises, la viande est maturée au rythme des Rolling Stones. L’art peut avoir un impact sur des aspects de la vie que l’on ne soupçonne pas…
Tendance Paris+ par Art Basel ou Fine Arts Paris & la Biennale ?
J’ai une préférence pour le second. Mais tous deux sont complémentaires et me permettent à la fois de découvrir de nouveaux artistes et de mieux comprendre les courants artistiques majeurs.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
La couleur, un élément essentiel pour moi. Elle représente la vie, la joie et l’émotion. Chacune a sa propre signification et son impact émotionnel, et cela se reflète dans les œuvres que je choisis.