Êtes-vous plutôt peinture, objet, photo… ?
Ça dépend totalement de l’objet, de l’œuvre, de sa provenance, de son histoire, de sa signification, mais j’ai surtout des photos ou des affiches.
Votre dernier coup de cœur culturel ?
L’exposition «I Will Survive» de l’artiste allemande Hito Steyerl, au Centre Pompidou. Dans cette rétrospective, nous étions immergés dans son univers rempli de questionnements sociologiques, technologiques et politiques. Son utilisation des matières numériques et physiques, ainsi que l’objet documentaire de son œuvre, brouillent les sens et les repères, nous laissant dans une perplexité prompte à remettre en question informations, réalité et réalisme.
Une œuvre que vous aimeriez posséder ?
Aucune. Je considère que l’art et les œuvres appartiennent à tout le monde. Je préfèrerais qu’elles soient dans les musées, ou mieux, dans la rue !
L’artiste qui vous touche ?
Le jeune peintre Jean Claracq, pour sa poésie du réalisme, sa mélancolie lyrique et abrasive.
Tendance FIAC ou Fine Arts Paris ?
Définitivement FIAC, et je déplore sa fin prochaine… Je suis par ailleurs un grand admirateur de Jennifer Flay, sa présidente jusqu’à cette année.
Existe-t-il un fil conducteur dans vos acquisitions ?
Je ne peux pas vraiment dire faire des acquisitions… Les objets présents chez moi résultent de rencontres et de relations humaines, d’amitiés et d’échanges.