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2015, année «Emma Lavigne»

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

La nouvelle directrice du centre Pompidou-Metz est aussi commissaire du pavillon français à la Biennale de Venise. Entretien avec une pasionaria de l’art vivant.

Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz.© Arnaud Bantquin 2015, année «Emma Lavigne»
Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz.
© Arnaud Bantquin
Elle a la voix cristalline et le visage qui s’éclaire dès qu’elle parle de ce qui l’anime : l’art actuel, faisant presque de notre vie… une œuvre d’art. Élue en décembre 2014 à l’unanimité à la tête de l’institution lorraine pour succéder à Laurent Le Bon, Emma Lavigne pilote aussi le projet «Rêvolutions», créé par l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, représentant la France à la 56 e  Biennale de l’art contemporain de Venise. Si cette reconnaissance par ses pairs l’honore, elle n’aura aucun impact sur son ego, au contraire. «Mon affectation à Metz est l’aboutissement d’un parcours constitué de projets pluridisciplinaires, menés dans différents établissements. Je n’ai jamais cherché à gravir rapidement les échelons. Toutes les nominations qui ponctuent ma carrière, je les ai reçues comme des cadeaux.» Petit retour en arrière. Née en 1968, cette diplômée en histoire, histoire de l’art et architecture à l’école du Louvre et à la Sorbonne, débute en free-lance. «J’ai créé une agence culturelle, La Terre est bleue, qui faisait découvrir l’art sous toutes ses formes à travers les voyages. J’ai ensuite collaboré à l‘ICOM – International Council of Museums –, puis à la Caisse nationale des Monuments historiques.   Julio…
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