Cinquante ans et pas une poussière sur ce premier pas qui a changé l’histoire de l’humanité. Bien longtemps auparavant, les scientifiques et les érudits s’étaient voués à la quête de l’astre de la nuit, et grâce à eux, les enchères devaient aussi décrocher la Lune.
Le 21 juillet 1969, l’homme posait le pied sur la Lune devant six cents millions de téléspectateurs. Cette année 2019 voit logiquement la célébration de cet événement interplanétaire. Le Grand Palais s’y est associé, en mettant en scène avec imagination et force documents pour un voyage transversal dans les civilisations et les médiums , une vaste exposition qui s’achèvera au lendemain de ce cinquantenaire, le 22 juillet. Plus de cent quatre-vingt-dix œuvres y sont à découvrir (voir Gazette n° 17, page 167 La lune, du rêve au voyage )… autant d’incitations à réaliser que l’intérêt de l’homme pour l’astre de la nuit remonte aux confins de l’Antiquité. Sans le Soleil, nous ne pourrions vivre, mais que ferions-nous sans la Lune ? L’humain entretient une véritable relation d’affection avec la Lune, source de tant de projections, et ce ne sont pas les enchères très nombreuses qui exprimeront le contraire. En route pour un voyage en apesanteur.
Johann Havelke, dit Johann Hevel (1611-1667), Selenographia sive Lunae descriptio , Dantzig, 1647, édition originale, un volume in-folio comprenant 563 pages et 111 planches ; reliure en demi-veau brun ancien à coins. Paris, Drouot-Richelieu, 5 mars 2014. Bailly-Pommery & Voutier OVV. Adjugé : 32 990 €
Francesco Fontana (vers 1580-1656), Novae coelestium terrestrium rerum observationes, Et fortasse hactenus non vulgatae , Naples, Gassarum, février 1646. In-4, vélin souple. Paris, Drouot-Richelieu, 1 er juin 2016. Binoche et Giquello OVV. M. Courvoisier. Adjugé : 27 940 €
Alignement parfait Le titre de l’exposition, «La Lune du voyage réel aux voyages imaginaires», prend…
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