Un beau présent ! Cette montre de gousset est un modèle unique… Elle a en effet été réalisée dans les années 1960, d’après les dessins du fils de la couturière Nina Ricci (1883-1970) afin d’être offerte à celle-ci. En or jaune, cerclée de demi-perles et de diamants sur les deux faces, et agrémentée de ses éclatantes aiguilles rouges, elle affiche sa différence. Elle est restée dans la famille jusqu’à récemment. Si la maison Patek Philippe est aujourd’hui essentiellement connue pour ses montres-bracelets, elle s’est d’abord fait connaître par ses modèles de poche. La maison suisse n’a jamais cessé de produire ces montres gousset d’une grande technicité et en édition limitée. Autant de pièces rares convoitées par les collectionneurs. Au-delà de la richesse des matériaux, cet exemplaire offre une impressionnante complexité dans son mouvement «squelette». Il s’agit d’un hommage à l’horloger du XVIIe siècle Jean-Antoine Lépine, auteur de nombreuses pièces dotées de ce type de mouvement. Inventé vers 1760, ce procédé consiste à découper la platine arrière de la montre afin d’en laisser apparaître les rouages. Les artisans iront ensuite jusqu’à percer le fond du barillet, mais aussi celui du cadran. L’apparition de cette technique est liée à l’intérêt suscité à l’époque pour les arts mécaniques et leurs progrès. Une passion toujours bien présente à l’ère du numérique !