La publication d’un rapport américain qui minimise les risques de blanchiment sur le marché de l’art relance la controverse sur le Vieux Continent.
La Confédération internationale des négociants en œuvres d’art (Cinoa) a appelé à une « réévaluation » des mesures de contrôle du marché de l’art en Europe, forte d’un rapport officiel américain plutôt mesuré sur les risques qu’il présente en matière de blanchiment. Dans cet appel, qui a reçu le soutien de l’Association internationale des antiquaires (Iadaa) et de Drouot Patrimoine, la confédération, qui représente cinq mille marchands et maisons de ventes dans vingt pays, réclame notamment que « les règles anti-blanchiment ne soient pas étendues comme prévu au marché de l’art ». La Commission européenne entend soumettre à ces contrôles toute transaction de bien culturel à partir de 10 000 €, quel que soit l’intervenant, une mesure que le rapport américain considère pour sa part comme inadaptée. La Cinoa…
com.dsi.gazette.Article : 33391
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