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­­­­­­­Art Basel : In

Publié le , par Pierre Naquin

En six jours, plus de 250 M$ d’œuvres d’art auront changé de mains sur ce qui est aujourd’hui le plus important événement marchand de l’art contemporain. Art Basel, un monde en pleine transformation.

  ­­­­­­­Art Basel : In
 
Sur le papier, rien n’a changé. Une nouvelle fois, les meilleures galeries du monde se sont retrouvées pour une petite semaine dans la cité helvétique. Pourtant, malgré l’épaisseur de la moquette, les 95 000 visiteurs et le nouveau Collector Lounge entièrement redessiné, 2018 est une année charnière. L’inflation des prix pratiqués, aussi bien par les organisateurs que par les marchands, interpelle. Un seul exemple ? La galerie Max Hetzler vendait dès le mardi une Allumette (2005) de Raymond Hains pour 100 000 €. La même œuvre restait un mois plus tôt invendue aux enchères à Monaco pour une estimation entre 6 000 et 8 000 €… Cela dit, tous les exposants ou presque avaient le sourire : Andrea Teschke, directeur de la galerie new-yorkaise Petzel, se confie : «  Nous avons fait une très belle foire. Nous avons vendu à de nouveaux clients français et hongkongais, mais nous avons également beaucoup travaillé avec certains de nos clients les plus fidèles.  » Il cédait notamment Majestic Batman (2017) de Joyce Pensato pour 200 000 $. Interrogé sur l’inflation constatée, il confie «faire très attention à l’augmentation des prix» et «ne pas…
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