Céladons et cloisonnés de la Chine impériale
Placée sous le signe de l’Extrême-Orient, cette session gasconne a vu ces deux techniques, caractéristiques de l’empire du Milieu, emporter les premières places.

Adjugé : 11 858 €
Une coupe de bonne taille (diam. 35 cm) a recueilli la meilleure enchère, s’élevant à 11 858 €, en raison de ses coloris et motifs très recherchés. En porcelaine céladon, et portant un décor de dragon en creux, elle relève du style de Longshan, en vogue à l’époque Ming (1368-1644). Cette production – appréciée pour son aspect évoquant le très recherché jade – a sans doute été lancée dès le IIe siècle par les potiers de la région de Yué ; elle s’appelle en chinois qingci (ce qui signifie «porcelaine verte»). Notre exemplaire, monté sur un socle en bois laqué rouge, date pour sa part du XXe. Exécutée vraiment à l’époque Ming, et au XVIIe siècle, une autre coupe (diam. 26 cm) creuse sur piédouche en cuivre, et habillée d’émaux cloisonnés à décor de fleurs de lotus, a attiré ces 8 470 €. Retour en Europe, avec les lots suivants, dont le premier illustrait l’art de l’école flamande des environs de 1500 ; une peinture sur panneau de chêne, non parqueté, représentait La Descente de croix (50 x 32 cm) ; pour cette œuvre attribuée à un suiveur d’Hugo Van der Goes, il fallait compter 5 808 €. Quant à la seconde pièce, il s’agissait d’une grande plaque circulaire en micromosaïque polychrome, représentant un chardonneret perché sur un branchage de fleurs (diam. 17,8 cm). Elle a changé de mains contre 5 082 €. En revanche, le Mariage mystique de sainte Catherine de Flaminio Allegrini n’a pas trouvé preneur (voir l'article Cuivre baroque de la Gazette n° 3, page 96).