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Achille Laugé côté ville

Publié le , par Caroline Legrand
Vente le 07 juin 2019 - 14:30 (CEST) - 14, rue du Rempart-Saint-Étienne - 31000 Toulouse

Présentée aux côtés de neuf œuvres d’Achille Laugé provenant de collections différentes, cette vue de La Place d’Alet-les-Bains se distingue des autres paysages pointillistes du peintre de l’Occitanie.

Achille Laugé (1861-1944), La Place d’Alet-les-Bains, 1923, huile sur toile, 46 x 55 cm.... Achille Laugé côté ville
Achille Laugé (1861-1944), La Place d’Alet-les-Bains, 1923, huile sur toile, 46 55 cm.
Estimation : 20 000/35 000 

Les tableaux consacrés par Achille Laugé aux alentours de Cailhau sont bien connus… Ils se composent souvent d’une route ou d’un chemin de campagne, dans un espace très dégagé, ouvrant vers une nature rayonnante et lumineuse composée d’arbres en fleurs et de monts verdoyants. Mais pour cette toile, l’artiste a choisi de poser son chevalet en plein cœur d’une ville, Alet-les-Bains, et de sa charmante place centrale, typique de la région. Protégeant du soleil du Sud, ces lieux semi-clos sont ombragés et ont une architecture typique faite d’arcades. Si les vues urbaines sont rares dans l’œuvre de Laugé et se distinguent de ses paysages habituels, elles s’intéressent aux mêmes éléments : la lumière, qui imprègne littéralement les murs ocres de la ville, et les couleurs, qui scintillent à chaque touche. Elles traduisent aussi la volonté de donner vie aux endroits que le peintre aimait tant dans sa région. Depuis son installation à Cailhau, en 1895, Laugé peint sans relâche, chaque jour, les alentours de sa maison, la campagne environnante. Mais, peu à peu, notamment après 1918, il élargit son cercle de recherche afin de trouver de nouveaux thèmes. Il prend même le train, qui lui permet de pousser plus au sud, notamment à Alet-les-Bains, où il finira par installer un atelier. Il s’y rend ainsi régulièrement dans les années 1920 et au début des années 1930. Une période à laquelle appartiennent également les natures mortes présentées lors de cette vente, tel un beau Bouquet de roses dans un vase de cuivre, aux couleurs claires (6 000/7 000 €). Parmi les sept huiles et les deux pastels de cet ensemble présenté avec des certificats de MmeTamburini , nous signalerons encore des compositions florales datant de la collaboration de l’artiste avec la manufacture des Gobelins, mais aussi un Grand bouquet de roses sur entablement de 1939, mesurant 138 cm de longueur (4 000/6 000 €), et une vue de Barques sur le port d’Avall à Collioure (1 200/2 000 €).

vendredi 07 juin 2019 - 14:30 (CEST) -
14, rue du Rempart-Saint-Étienne - 31000 Toulouse
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