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D’Alfred de Dreux à Léonard Foujita

Publié le , par Caroline Legrand
Vente le 01 janvier 2020 - 14:30 (CET) - 7, rue Saint-Nicol - 14600 Honfleur

La plus belle conquête de l’homme est la source d’inspiration essentielle d’Alfred de Dreux. Passionné des chevaux, le peintre en offrit quelques-unes des plus belles représentations.

Alfred de Dreux (1810-1860), Cavalier à la casaque rouge et à la culotte blanche,... D’Alfred de Dreux à Léonard Foujita
Alfred de Dreux (1810-1860), Cavalier à la casaque rouge et à la culotte blanche, le saut du mur, vers 1835-1841, huile sur toile,(détail) 73 92 cm. Certificat Brame et Lorenceau.
Estimation : 60 000/80 000 

Lancés dans une folle course, le cavalier et son pur-sang franchissent brillamment l’obstacle. Comme nombre de ses compatriotes, Alfred de Dreux est un grand passionné de chevaux et de courses hippiques. Cette mode, venue d’Angleterre, est arrivée en France à la fin du XVIIIe siècle, et s’adressa longtemps au milieu aristocratique, puis à la bourgeoisie montante, désireuse d’afficher son appartenance à la haute société. Ce goût pour le cheval, Alfred de Dreux l’a acquis très tôt, notamment sous l’influence d’un ami de la famille : Théodore Géricault. Il rencontre celui-ci à Rome, où son père, Pierre-Anne Dedreux, grand prix de Rome en architecture en 1815, séjourne  avec femme et enfants  à la villa Médicis. Artiste au talent précoce, Alfred commence à étudier, à 13 ans seulement, auprès de Géricault puis de Léon Cogniet. Sa première exposition au Salon a lieu en 1831. Il a alors 21 ans. Un an plus tard, il réalise même le portrait équestre du duc d’Orléans, fils de Louis-Philippe. Proche de ce dernier, il l’accompagne en Angleterre, où il se constitue une clientèle fidèle. Autour d’Alfred de Dreux, plusieurs peintres du XXe siècle occuperont le sommaire de cette vente. Dont l’artiste d’origine japonaise Léonard Foujita, en particulier, qui proposera deux dessins : l’un à l’encre de Chine et lavis, de 1956, Portrait d’une petite fille, estimé 20 000/30 000 €, et l’autre, esquisse préparatoire de cette même œuvre (4 000/5 000 €). L’occasion de se délecter de ce coup de crayon reconnaissable entre tous, né de la fusion de la calligraphie traditionnelle japonaise et des techniques occidentales que le peintre a intégrées depuis son arrivée en France, en 1913. Pour parfaire cette sélection picturale, notons encore, pour 30 000/60 000 €, Paysage, la forêt, peint en 1908 par André Lhote, soit au tout début de sa carrière, et provenant de l’ancienne collection de Mme Lhote (77 60 cm).

 

Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), Portrait d’une petite fille, dessin à l’encre de Chine et lavis, 1956, 38 x 28,5 cm. Certificat de
Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968), Portrait d’une petite fille, dessin à l’encre de Chine et lavis, 1956, 38 28,5 cm. Certificat de Mme Sylvie Buisson
Estimation : 20 000/30 000 
Fondation Foujita/adagp/paris/2019
bijoux, montres, tableaux anciens, modernes et contemporains, meubles anciens, de style et modernes
mercredi 01 janvier 2020 - 14:30 (CET) -
7, rue Saint-Nicol - 14600 Honfleur
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