Vente le
07 décembre 2019 - 16:00 (CET) -
9-11, rue Royale - 77300 Fontainebleau
Perpétuellement renouvelée, l’histoire semble s’accélérer à la faveur de l’épopée napoléonienne.
Époque Empire, Sèvres. Assiette en porcelaine du service égyptien, décor en camaïeu bistre d’une «Autre vue de l’Isle de Philoé de l’Ouest à l’Est» (légende au revers), aile décorée en or de serpents, de hiéroglyphes et de figures de Sekhmet portant une tablette, signée «Swebach», marque de Sèvres 1811 en rouge, les termes «M Imp.le» effacés et «28.j.v» en vert, diam. 23,5 cm. Estimation : 40 000/60 000 €
Époque Empire, Sèvres. Assiette en porcelaine du service égyptien, décor en camaïeu bistre d’une «Autre vue de l’Isle de Philoé de l’Ouest à l’Est» (légende au revers), aile décorée en or de serpents, de hiéroglyphes et de figures de Sekhmet portant une tablette, signée «Swebach», marque de Sèvres 1811 en rouge, les termes «M Imp.le» effacés et «28.j.v» en vert, diam. 23,5 cm. Estimation : 40 000/60 000 €
Alors que les derniers résultats de la mission ScanPyramids révèlent que la mystérieuse cavité découverte en 2017 dans la pyramide de Khéops a des dimensions bien supérieures à celles dévoilées par les premières mesures effectuées par muographie, un ouvrage d’Anne-Pierre-Jacques Devismes du Valgay, présenté aux enchères ce samedi 7 décembre, permet d’apprécier l’étendue du chemin parcouru dans notre connaissance de l’Égypte. Publiées à Paris en 1812, ces Nouvelles recherches sur l’origine et la destination des pyramides d’Égypte (14 000/15 000 €) montrent que les croyances ont la vie dure. L’auteur s’appuie en effet sur des propos que lui aurait tenus Cagliostro pour affirmer que ces édifices démesurés ne peuvent avoir été construits par la main de l’homme, mais l’ont été par des moyens surnaturels mis en œuvre par des esprits rebelles à Dieu. Face aux théories ésotériques, qui n’ont jamais réellement disparu, se dresse pourtant un adversaire de taille : la science, grâce à la publication de la Description de l’Égypte, qui pose les bases de l’égyptologie moderne. Dans un camp comme dans l’autre, la fascination exercée par les monuments est si puissante qu’elle influence tous les arts. Peintes par Jacques-François-Joseph Swebach, deux assiettes du service égyptien de Sèvres, commandé par Joséphine de Beauharnais, en témoigneront le dimanche 8 décembre (autour de 50 000 € chacune). Celle reproduite montre les édifices de Philae, sauvés de la montée des eaux due au barrage d’Assouan par une campagne internationale, lancée par l’Unesco, ayant permis leur démontage et leur reconstruction sur l’île d’Agilkia, entre 1976 et 1980. La vue est extraite d’un vaste panorama illustrant le Voyage dans la Basse et la Haute Égypte pendant les campagnes du général Bonaparte en 1798-1799, par Dominique Vivant-Denon.
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