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Un écrin pour la vaisselle

Publié le , par Stéphanie Perris

Loin d’être réservé aux seuls collectionneurs de faïences, fonctionnel et décoratif, il a l’attrait du meuble de famille. Une valeur sûre.

7 200 € Buffet vaisselier à horloge en placage de loupe d’orme, travail bressan du... Un écrin pour la vaisselle

7 200 €
Buffet vaisselier à horloge en placage de loupe d’orme, travail bressan du XIXe siècle, 263 x 202 x 60 cm. Saint-Germain-en-Laye, 23/3/2003, maîtres Schmitz et Laurent.

DANS LA FAMILLE des meubles de rangement, le vaisselier est le cousin du buffet à deux corps, le descendant bourgeois du dressoir d’apparat, meuble de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance sur lequel on exposait lors de banquets les pièces d’orfèvrerie. Voilà pour la généalogie ! Pour la chronologie, l’histoire court sur trois siècles. Les inventaires citent le vaisselier dès la fin du XVIIe siècle, mais c’est aux XVIIIe et XIXe siècles qu’il se généralise. Le Val de Loire, région influencée par la mode fastueuse de la cour, voit apparaître les premiers modèles. En digne héritier du dressoir, il se compose en partie haute d’une série d’étagères destinées à présenter la vaisselle. S’il ne conserve pas la noble hiérarchie des temps passés, celle qui donnait au dressoir du baron deux tablettes contre trois pour celui du comte et quatre pour celui du duc, le nombre d’étagères renseigne encore sur l’aisance de son possesseur. Plus la richesse de son propriétaire est grande,…
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