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Lorsque le plumage n'a d'égal que le ramage

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Les belles feuilles d’histoire naturelle, une histoire de passionnés qui se dessine à la frontière des mondes artistique et scientifique.

Aloys Zötl, Der Choras Simia Mormon, gouache, datée 26 juin 1885, 53,5 x 62 cm.Paris,... Lorsque le plumage n'a d'égal que le ramage
Aloys Zötl, Der Choras Simia Mormon, gouache, datée 26 juin 1885, 53,5 x 62 cm.
Paris, Drouot, 2 décembre 2009, Fraysse SVV. Cabinet de Bayser.
40 000 € frais compris
Le dessin d’histoire naturelle, et dans cette spécialité celui s’attachant à la représentation d’animaux exotiques, participe à sa façon à la découverte du monde. Sans les grandes expéditions des siècles passés qui ont permis la création des ménageries royales et princières, il n’aurait pas trouvé matière à exister. Une ménagerie est un lieu historique créé pour maintenir en captivité et présenter des animaux sauvages. Si le terme est utilisé pour la première fois en France au XVIIe siècle, son existence remonte bien plus loin, aux temps de l’Europe carolingienne. Chacune héberge des bêtes rares et inconnues, fruit de toutes les attentions. Celle de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle, abrite un éléphant – arrivé en 802, il survit jusqu’en 810. Il s’agit du premier spécimen montré en Europe depuis la fameuse épopée d’Hannibal. Ours, singes, lions et surtout de très nombreux oiseaux exotiques se partagent les cages... et les faveurs des princes. Celles de la Tour de Londres, installées par Jean sans Terre en 1204, sont parmi les plus impressionnantes. On raconte que l’ours blanc d’Henri III,…
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