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Lot n° 75

Guelfo Bianchini, detto Guelfo (1937 - 1997)

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Non Communiqué
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Guelfo Bianchini, dit Guelfo (1937 - 1997) Vol d'un Folleno Métal, verre soufflé et teinté dans la masse, couleur 181,5 x 126,1 x 3,1 cm (vitrail) 181,5 x 126,1 x 80 cm (structure complète) Signature : "Guefo" en couleur sur un carreau Éléments distinctifs : plaque métallique avec le titre, séparée de la sculpture Provenance : Veneto Banca SpA à LCA État de conservation. Soutien : 95%. État de conservation. Surface : 95% Entre 1957 et 1963, Guelfo séjourne à Rome et noue des relations avec Francalancia, Bartolini, De Chirico et Cocteau. En 1961, il est invité par Oskar Kokoschka au château de Salzbourg, où il rencontre Manzù. Il réalise la série de dessins "Voyage en Autriche" et fait le portrait de Kokoschka, recevant en retour le "Portrait de Guelph - Velfen" de l'artiste autrichien. Il rencontre Marc Chagall qui lui offre le dessin "Profil de Guelph" et, à l'occasion de l'anniversaire de l'artiste russe, Guelph lui offre "Chagall ironique" (coll. Vence, France). Entre 1965 et 1973, il fait de nombreux voyages en France où il rencontre Magnelli, Picasso et Mirò. Grâce à l'amitié de George Visat, éditeur parisien, il commence une collection d'œuvres sur papier. Depuis 1957, son Studio dell'Orologio, situé à l'ombre de la tour de l'horloge de Borromini, est le point de rencontre, puis le siège d'un conciliabule d'extravagants adeptes de la pataphysique ("science des solutions imaginaires" qui vise à étudier "ce qui s'ajoute à la métaphysique, s'étendant aussi loin au-delà d'elle qu'au-delà de la physique", selon la définition de l'écrivain français A. Jarry). Il voyage à Berlin, en Grèce et à Paris, où il rencontre Ernst, Tanning, Matta, Ray et Bellmer. Ces deux derniers réalisent des photos et des dessins pour Guelfo. En 1971, il fonde le "Giornale invisibile TIC biografici" et le Museo Internazionale l'Orologio. Il rencontre Buñuel, Hans Richter, Masson qui le représente dans un dessin. Il rencontre Hartung, invité par son école, et Lam à Paris. En 1974, il voyage en Hollande, au Danemark, en France. Guidi et Cagli font son portrait. À Paris, il rencontre Dalí qui esquisse son profil et les galeries Visat et Berggruen exposent ses œuvres. En 1977, Pericle Fazzini fait son portrait. En 1978, l'Association du Musée international d'art moderne - l'Orologio in Fabriano est fondée et Guelfo en est le président. Madame Arp fait don de l'œuvre "Idol" de Jean Arp comme symbole du musée Guelfo. En 1979, il est le protagoniste du roman "La torre dell'Orologio" (La tour de l'horloge) de Franco Simongini. Un film a été diffusé dans l'émission "Artisti d'oggi" "Guelfo e la torre dell'orologio" avec un texte de Giuliano Briganti et une interview de Sergio Pautasso, sur une musique d'Alvin Curran. Le "Journal Invisible TIC (Diario di bordo biografico)" devient visible et est publié dans une édition d'art : "Guelfo's TIC, ovvero capricci a volo, Giorgio De Chirico, Guelfo e gli amici volanti", imprimée à Rome par M. De Rossi, avec la collaboration de De Chirico, Arp, Dalì, Fazzini, Guidi, Kokoschka, Manzù, Mirò, Ray, Strazza, Turcato, des poèmes de Borges et d'autres encore. Les études pour un portrait de Riccardo Tommasi Ferroni datent de 1980. Angela Redini lui a consacré un reportage télévisé : "Guelfo in bicicletta nei cortili barocchi di Roma" (Guelfo en bicyclette dans les cours baroques de Rome). Dans la dernière période de sa vie, il se consacre également à la production de vitraux. Parmi les plus prestigieux, on peut citer ceux qu'il a réalisés entre 1983 et 1997 pour l'église de San Giuseppe Lavoratore à Fabriano. Le sujet de l'œuvre n'est pas clair, représentant peut-être la montée au ciel d'une figure anthropomorphe. Un important noyau d'œuvres est conservé à la Pinacoteca Civica Bruno Molajoli de Fabriano, ville qui abrite également la maison-musée de l'artiste, où sa collection est exposée.

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