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Lot n° 1

Jeux Olympiques/ Coubertin / Didon/ Le Havre/...

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Jeux Olympiques/ Coubertin / Didon/ Le Havre/ Arcueil/ Conférences essentielles. Dans ces deux volumes bat le coeur de l'idéal olympique, et ce de manière vivante, car on exhume ici, deux conférences majeures sur l'éducation, la jeunesse, le sport, et les jeux olympiques. Et en les rapprochant ici, on comprend mieux l'idéal qui rapprochait le baron et le religieux : la foi en l'éducation athlétique, qui cheminera par le canal olympique : a) "Association Française pour l'avancement des Sciences , 18è Session, Paris, 1889". Dans ces 480 pages, sous cette couverture rouge portant les armes de Paris, la conférence du Baron prononcée à la Séances du 28 janvier 1889, tient à peine 11 pages. Mais lisez les, entre la référence anglaise vécue et une petite pratique française bourgeoise en vigueur, c'est une vraie révolution qu'il propose pour aller vers la victoire de la volonté. Avec par exemple l'apologie de l'athlétisme, au lycée comme à l'Université. Ici, on a enfin dès 1889, une idée de cette troisième voie si vitale qu'il tente d'ouvrir avec force. 25X16: b) "L'Education présente, discours à la jeunesse", par le père Didon, de l'ordre des frères Prêcheurs. 4È édition, 1909. 414p, belle reliure, 18x12. Comme le baron, le père aimait le verbe, et croyait à une nécessaire réforme de l'éducation qui passerait par des pratiques sportives exemplaires. Baigné dans l'idéal olympique dès ses humanités au Rondeau de Grenoble, ce gaillard qui sera triple champion olympique de l'école dès 1855, est animé par le feu sacré. Devenu Dominicain, il écrit et il parle comme le baron, et il dérange, lui aussi, et il bouscule, il chatouille et il gratouille. Ce volume dont la première édition es parue en 1898, svp, sous imprimatur de son ordre, rassemble une douzaine de conférences, sermons, interventions, prêches, prononcés par "le lion du Touvet" dans les années 1890. La renaissance de la volonté passe parla liberté, l'externat, et donc par le sport balbutiant, qui est ici omniprésent, même si les 20 pages essentielles relatent après saisie sténographique son intervention au Congrès Olympique du Havre en 1897. Ici l'on touche sa complicité avec Coubertin, ils partagent le même idéal, avec la même ferveur...L'école d'Arcueil, Albert le Grand, avec son drapeau blanc et noir sera le laboratoire de cette nouvelle fraternité. Les intellectuels en prennent pour leur grade, le baron de Coubertin est bien le fer de lance de cette révolution, avec le Dr.Tissié (l'Ariégeois oublié. Il faut faire une part équitable au travail et aux jeux, et le football va contribuer à rebronzer cette jeunesse dans laquelle, comme le baron, Didon croit. Deux conférences de verbe haut, deux hommes d'airain, que l'on peut retrouver ici. Accessoirement (si l'on peut dire), le père Didon est l'inventeur de la devise olympique, chère au Baron :" Altius, Fortius, Citius". Et si le père Didon n'est pas tombé dans l'oubli, n'oublions pas, que c'est grâce au fabuleux travail de notre regretté ami Alain Arvin-Bérod, que nous vous recommandons.

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