Maria Van Oosterwyck (1630-1693)

C’est l’œuvre d’une femme peintre qui vient de triompher à Troyes, juste récompense pour cette virtuose hollandaise de la nature morte, adulée hier comme aujourd’hui.

Les compositions ambitieuses aux messages extrêmement sophistiqués de Maria Van Oosterwyck sont fort peu nombreuses, la dernière découverte du Cabinet Turquin est donc un événement. 

Artiste rare de la Hollande du XVIIe siècle, Maria Van Oosterwyck fait la démonstration de son talent avec ce bouquet virtuose accompagné de coquillages.

La Gazette consacrait un article « événement » à une nature morte sophistiquée de la peintre néerlandaise Maria Van Oosterwyck, cette fille de pasteur de Delft qui jouit d’une grande notoriété en son temps. Son corpus réduit la rend d’autant plus désirable. Pour preuve : elle atteint les 806 000 € ce jour, à Troyes.

Thème chéri de la maison de joaillerie parisienne, un volatile prêtait ses plumes et son vol gracieux à une broche précieuse.

On voyageait dans le temps, depuis un Empire autrichien fantasmé par le peintre romantique, jusqu’à l’élégance d’une soirée des Années folles.

Une délicate restauration a permis au chef-d’œuvre de Van Eyck de retrouver son éclat et lever certains secrets. Mais le petit panneau, qui fait l’objet d’une exposition au musée du Louvre, a conservé une partie de son mystère.

Une femme nue, un paysage portuaire et une vue provençale constituaient le trio gagnant de la modernité.

Une parure tout indiquée pour cette fin d’année a brillé sur le podium, portant la signature de la maison parisienne, accompagnée de tableaux de Valmier et Pinchon.

Avant de se donner la mort, Van Gogh vit à Auvers et peint, obstinément. Sur ce labeur, le musée d’Orsay s’étend, retraçant les derniers mois d’un génie pas si maudit, arrivé au creux du Val-d’Oise au sommet de son art.