David III Ryckaert (1612-1661)

Le peintre anversois nous invitait à une joyeuse assemblée villageoise, mêlant de riches et de modestes personnages, face à un bouquet solaire de Valtat.

Pour une fois, le second Empire était à l’honneur et révélait qu’il valait mieux qu’un rôle de composition.

Le militaria brillait de tous ses feux, et particulièrement une cassette recélant un souvenir historique : cette arme ayant appartenu au dernier empereur français.

La sculpture du XXe siècle était à l’honneur dans l’Oise, et dans toute sa diversité, rivalisant avec une esquisse de jeux d’enfants par Fragonard.

L’Empereur Napoléon III vit dans la photographie une précieuse arme de propagande. Et son soldat en la matière se nommait Gustave Le Gray.

Son école était un creuset de jeunes talents que le maître encourageait à s’exprimer. Cette liberté se retrouve dans leurs feuilles dispersées par les vents porteurs des enchères.

Une dispersion d’artefacts du XXe siècle mettait en valeur le travail exigeant d’Eugène Leroy, mais aussi ceux de Pablo Picasso et José-Maria David, poètes animaliers à leurs heures.

La vente vannetaise jouait les contrastes, mettant en regard bronzes du sculpteur animalier contemporain et représentations de l’éternel féminin, sacré ou profane, de deux peintres du XXe siècle.

Quartiers d’été pour la maison Salorges Enchères à La Baule, où étaient organisées pas moins de quatre vacations en juillet et août. Le mercredi 31 juillet, la sculpture y était à l’honneur ; entre autres, celle de José Maria David et de Demeter Chiparus.

La passion de Napoléon III pour l’héritage de César, Gergovie et Alésia est connue. Ce qui l’est moins, c’est la mobilisation des premières sociétés savantes par l’empereur dans un but à la fois scientifique, identitaire et national. Relevés topographiques,...