Vente le
19 novembre 2017 - 11:00 (CET) -
9-11, rue Royale - 77300 Fontainebleau
Débutée sur les champs de bataille pour s’achever dans l’exil, l’épopée du Petit Caporal a toujours réservé une belle place aux arts, Biennais veillant à entretenir les lauriers du premier Empire.
Martin Guillaume Biennais (1764-1843), feuille de laurier en or provenant de la couronne de sacre de Napoléon Ier, 1804, l. 9,2 cm, maximale 2,5 cm, poids net : 10 g, écrin signé «Biennais au Singe violet rue S. Honoré n° 511», 14 x 8 cm. Estimation : 100 000/150 000 €
Martin Guillaume Biennais (1764-1843), feuille de laurier en or provenant de la couronne de sacre de Napoléon Ier, 1804, l. 9,2 cm, maximale 2,5 cm, poids net : 10 g, écrin signé «Biennais au Singe violet rue S. Honoré n° 511», 14 x 8 cm. Estimation : 100 000/150 000 €
Il disait : «Je n’ai pas succédé à Louis XVI, mais à Charlemagne.» Roi de la formule, Napoléon est de retour à Fontainebleau, où un tournant de l’histoire de France sera résumé dans la feuille d’une couronne. Elle provient par descendance, avec quelques autres lots, de l’orfèvre attitré de l’empereur, Martin-Guillaume Biennais . Bien avant le sacre du Petit Caporal, nombre d’épisodes marquants ont forgé sa légende. La bataille d’Arcole, qui se déroula du 15 au 17 novembre 1796, figure parmi les plus célèbres. Vous reconnaîtrez ainsi aux cimaises le portrait de Bonaparte sur le pont du même nom, peint par Michele Gordigiani d’après la toile du baron Gros, aujourd’hui conservée au château de Versailles (12 000/15 000 €). L’artiste romantique a immortalisé l’instant où le jeune commandant en chef de l’armée d’Italie empoigne un étendard et s’élance sus aux Autrichiens, sabre au clair, sur l’ouvrage que ses soldats hésitent à franchir. Héroïque,…
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