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Marc-Olivier Wahler au MAHG à Genève, pour un musée du futur

Publié le , par Stéphanie Pioda

Après avoir tracé son sillon dans des institutions d’art contemporain en Europe et aux États-Unis, le conservateur suisse relève un nouveau défi : propulser le musée d’Art et d’Histoire de Genève dans le XXIe siècle.

© Musée d'Art et d'Histoire de Genève, photo Mike Sommer Marc-Olivier Wahler au MAHG à Genève,  pour un musée du futur
© Musée d'Art et d'Histoire de Genève, photo Mike Sommer
Nommé en juin 2019, vous êtes arrivé à la tête du musée d’Art et d’Histoire de Genève (MAHG) début 2020. Quels ont été vos premiers projets ? Dès mon arrivée, j’ai souhaité mettre en valeur les collections ainsi que le bâtiment, et mettre un terme aux grandes expositions clé en main qu’on fait venir des États-Unis, du Japon ou d’ailleurs et qui sont une véritable catastrophe du point de vue écologique. Pour cela, j’ai mis en place un cycle de cartes blanches invitant un artiste ou un commissaire d’exposition à relire ce fonds encyclopédique, qui couvre un vaste champ chronologique, de la préhistoire à nos jours, et une grande variété de spécialités  : l’archéologie, la numismatique, l’horlogerie, les arts appliqués, les beaux-arts, les arts graphiques, etc. Le fonds compte plus d’un million d’objets  ! La première carte blanche a été donnée en 2021 à l’artiste autrichienne Jakob Lena Knebl, qui a conçu l’exposition « Marcher sur l’eau ». L’historien de l’art et commissaire Jean-Hubert Martin a pris le relais avec « Pas besoin d’un dessin », puis, en 2023, ce sera au tour de l’artiste Ugo Rondinone. En quoi consiste la proposition de Jean-Hubert Martin  ? Au travers d’une sélection…
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