La tauromachie a inspiré autant les auteurs que les peintres. Mais Francisco de Goya s’est élevé par-dessus tous les autres
Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828), Les Maures se servant d’ânes […] (Tauromaquía, planche 17, 1816, eau-forte, pointe-sèche, burin et aquatinte, impression sépia, 350 x 245 [434 x 310] mm). Drouot-Richelieu, 29 avril 2021 par la maison Brunel - Dejean de La Bâtie OVV. Adjugé : 1 200 €
Francisco de Goya y Lucientes (1746-1828), Les Maures se servant d’ânes […] (Tauromaquía, planche 17, 1816, eau-forte, pointe-sèche, burin et aquatinte, impression sépia, 350 x 245 [434 x 310] mm). Drouot-Richelieu, 29 avril 2021 par la maison Brunel - Dejean de La Bâtie OVV. Adjugé : 1 200 €
À Ronda, dans la province de Malaga, il suffit de traverser le Puente Nuevo pour atteindre la Piazza de Toros, où se dressent les plus anciennes arènes d’Espagne. Au centre du cirque, face à ces gradins qui tournent autour des colonnes, nous entendons les cris des aficionados, les notes éclatantes des orchestres et encore les silences. C’est ici que Francisco Romero (1700-1763), alors charpentier, créa, en 1725, une nouvelle chevalerie dont les membres allaient porter le titre envié de Matador de Toros . Francisco de Goya y Lucientes venait ici, son carnet de croquis à la main et y transposait les couleurs des habits de lumière de ces héros. Il y a représenté le premier instant de la cogida de Pepe Hillo avant que le taureau ne le soulève et l’envoie en l’air. Ce dernier, de son vrai nom José Delgado Guerra, est…
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