Roi du nonsense made in France, le cinéaste propose une farce autour de la figure de Salvador Dalí, avec en creux un éloge des vertiges de l’esprit.
Si les Monty Python vous laissent de marbre, que Buñuel vous ennuie ou que Bertrand Blier vous agace, alors ce film n’est certainement pas pour vous. Mais pour celles et ceux qui se régalent de l’absurde, la nouvelle comédie de Quentin Dupieux sera un délice de nonsense . Par nonsense , il faut comprendre le genre littéraire anglais reposant sur le changement des règles – dont Lewis Carroll est le meilleur représentant – et non pas l’« absence de signification ». Le réalisateur français s’est fait une solide réputation avec ses petits univers « nonsensiques » où le quotidien ordinaire des personnages est déréglé par un élément saugrenu : un pneu tueur ( Rubber ), une mouche géante ( Mandibules ), une cave menant à une faille temporelle…
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