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Dora Maar, la femme cachée

Publié le , par Sophie Bernard

Photographe, peintre, engagée, elle est bien plus que La Femme qui pleure peinte par Picasso en 1937. La rétrospective du Centre Pompidou montre soixante ans de création d’une artiste aussi complexe et énigmatique que son œuvre.

Brassaï (1899-1984), Dora Maar dans son atelier rue de Savoie, 1943, épreuve gélatino-argentique,... Dora Maar, la femme cachée
Brassaï (1899-1984), Dora Maar dans son atelier rue de Savoie, 1943, épreuve gélatino-argentique, 30 23 cm, musée national Picasso-Paris.
© Adagp, Paris 2019 © Estate Brassaï - RMN-Grand Palais
Après avoir été oubliée dans la seconde  moitié du XX e   siècle, puis redécouverte au début des années  1990 son œuvre surréaliste commence à se vendre, notamment grâce à Marcel Fleiss, qui dirige alors la galerie  1900-2000 , Dora Maar sort progressivement de l’ombre. «C’est l’une des ambitions du Centre  Pompidou que de réinscrire les artistes femmes dans l’histoire de l’art. En numérisant le fonds Dora Maar, nous avons pris conscience qu’une exposition d’envergure devait lui être consacrée. D’où cette rétrospective au sixième  étage, espace de mille  mètres carrés rarement dévolu à une femme artiste», explique Karolina Ziebinska-Lewandowska, commissaire de l’événement et conservatrice au Cabinet de la photographie du Centre Pompidou - musée national d’Art moderne. Sont ainsi présentés au public près de 350  œuvres et quatre-vingts  documents, provenant essentiellement du fonds du musée pour la partie photographique notamment grâce à l’entrée de la collection Christian Bouqueret en 2011 , mais aussi de quatre  vingts prêteurs à travers le monde, institutions et collectionneurs privés. Dans les années 1930-1940, Dora Maar était une photographe reconnue, possédant son propre studio à Paris…
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