Wim Wenders fait vibrer les œuvres de son ami Anselm Kiefer dans un documentaire puissamment poétique, entre l’exercice d’admiration et la rétrospective de luxe.
Après avoir brillé de mille feux sur la cinéphilie durant les années 1980 et 1990, l’étoile Wim Wenders s’est ternie par la suite, pour ne pas dire éteinte. Ses fictions, depuis une quinzaine d’années, passent même inaperçues. En espérant que son prochain film Perfect Days , accueilli chaleureusement à Cannes, mette fin à cette mauvaise série. Toutefois, l’auteur de Paris, Texas se distingue régulièrement dans le documentaire, un genre lui permettant de magnifier les artistes chers à son cœur : Yasujirõ Ozu, Yohji Yamamoto, le Buena Vista Social Club, Pina Bausch, Sebastião Salgado ou aujourd’hui Anselm Kiefer. Wenders et l’artiste se connaissent depuis le début des années 1990. Leur rencontre relevait de l’évidence tant ils ont de choses…
com.dsi.gazette.Article : 46741
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.