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Didier Janot, collectionneur et mécène

Publié le , par Stéphanie Pioda

Collectionner, mécéner, transmettre. L’implication de Didier Janot dans le monde de l’art est très riche, en esthète jouisseur mais aussi en acteur actif au sein de Prisme ou de l’Admical. Un engagement.

Didier Janot dans le bureau de son agence de communication, entouré de quelques-unes de... Didier Janot, collectionneur et mécène
Didier Janot dans le bureau de son agence de communication, entouré de quelques-unes de ses œuvres, notamment Reims, 2009, de Georges Rousse.
Photo Hubert Lapinte
Quel genre de collectionneur êtes-vous ? Je ne me suis jamais senti véritablement « collectionneur » car pour moi ce terme renvoie à l’idée d’accumulation d’objets de façon construite et cohérente autour d’un thème identifié. Je me considère davantage comme un esthète, un épicurien et un amateur d’art au sens étymologique du terme, « celui qui aime ». Depuis peut-être l’âge de 18  ans, je me suis toujours intéressé aux artistes et à leur travail. J’ai d’abord commencé à acheter des dessins et des petites œuvres, puis de l’art premier, du design, de la photographie ancienne et contemporaine, de l’art oriental ou asiatique, des ouvrages de bibliophilie… Je ressens la même émotion devant un livre surréaliste sur grand papier tiré à dix exemplaires que face à une œuvre contemporaine. Cette collection hétéroclite relève de l’intime, constitue un jardin secret mais aussi un besoin essentiel. J’aime être au contact de ces œuvres, aussi bien à mon domicile que sur mon lieu de travail. Pourriez-vous nous donner un aperçu des œuvres qui vous entourent, dans votre bureau, par exemple. On y trouvera de l’art premier, un masque gèlèdè yoruba (Bénin), une statue d’ancêtre mumuye (Nigeria),…
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