Alors qu’à Paris la fondation Vuitton lui consacre une rétrospective, la cote de l’artiste américain se maintient au plus haut, comme l’illustrent les ventes d’automne à New York.
Le marteau de Sotheby’s tombait, sous des sifflements laudatifs, le 18 mai 2017, à New York, lorsqu’un tableau sans titre de 1982, signé Jean-Michel Basquiat , s’envolait pour 110 M$ frais compris. Un impressionnant crâne noir sur fond bleu azur qu’expose actuellement la fondation Vuitton. Acquis par Yusaku Maezawa, un businessman japonais quadragénaire, il pulvérisait le précédent record de 57,3 M$, que le même milliardaire avait décroché au printemps 2016, pour une autre «tête de mort», datant d’une période identique mais encore plus monumentale et sur fond rouge. Ainsi l’enfant de Brooklyn est-il devenu le premier artiste contemporain à entrer «dans le panthéon des géants du marché, aux côtés de Léonard de Vinci, Picasso, Qi Baishi, Modigliani, Bacon et Munch, les seuls à avoir franchi la barre des 100 M$», indique un rapport d’Artprice. En 2017,…
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