Avec René Lalique, le verre devient bijou

Aucun collier similaire signé René Lalique n’est jamais passé en vente. Et pour cause, ce modèle était quasiment inconnu à ce jour. Seules des traces graphiques en ont été retrouvées. Ainsi, le musée alsacien dédié au joaillier et verrier a retrouvé dans ses archives une gouache qui le représente, tandis que, le 16 décembre 1993, la maison Coutau-Bégarie cédait à Paris un dessin sur lequel il figure ( Les Fleurs de chardon. Étude de collier , 28  x  22  cm) pour 19  000  F (4  460  € en valeur réactualisée). Sur ce dernier, il s’orne de six motifs de fleurs de chardon en verre ambré, tout comme notre bijou, qui provient d’une importante collection particulière où il est conservé depuis plusieurs générations, peut-être depuis sa fabrication. En effet, c’est d’un parent éloigné de cette famille, figure de la vie mondaine de Nancy, que provient ce bijou. Il pourrait avoir passé directement…