Avec l’arrivée du PAD Genève, la manifestation helvète s’étoffe et renforce sa proposition, tout en restant à taille humaine. Un bonus pour la foire d’art contemporain, mais aussi pour la cité de Calvin.
Cette année, Artgenève a un petit air d’Art Basel. Bien sûr, la manifestation créée en 2012 par Thomas Hug sur les bords du lac Léman ne prétend pas rivaliser avec le mastodonte bâlois. Ni par la taille, ni le niveau ou encore la fréquentation. La 7 e édition d’Artgenève, qui a fermé ses portes dimanche 4 février, réunissait en effet plus de 80 galeries, en partie régionales, mais aussi parisiennes ou londoniennes. Certaines, plus isolées, faisaient le voyage de plus loin, comme Erti, enseigne géorgienne de Tbilissi, chez laquelle les œuvres ouvragées de Tamara Kvesitadze, autour de 25 000 €, ont fait florès. Mais la principale nouveauté, cette année, est le couplage du PAD au salon d’art contemporain, à l’initiative de ce dernier. Pour éviter l’écueil de la foire Design Miami Basel, où seuls une fraction des visiteurs d’Art Basel se rendent, le salon d’arts décoratifs s’est judicieusement implanté au sein même de l’immense…
com.dsi.gazette.Article : 4645
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.